Depuis dix ans, Taz Darling s’évertue à rendre le cyclisme fashionable. De son expérience dans l’univers de la mode, elle a conservé ce goût avéré pour l’esthétique. Ses clichés illustrent le quotidien du coureur professionnel, des équipes engagées sur le World Tour et des passionnés qui se pressent pour admirer le peloton. Autant de tranches de vie qui s’étalent magnifiquement dans des publications telles que Rouleur. Elle décale la perception du portrait cycliste. Elle fige, tout en émotions, des instants de bords de route et des accès de douleur. À l’instar de certains de ses confrères suiveurs, Kristof Ramon ou Emily Maye, cette photographe londonienne s’immisce dans les coulisses et les stratégies de course, et perçoit la solitude à l’instant où elle surgit.