George Marshall est l’incarnation du chic photographique. Il apporte une touche résolument britannique à toutes ses créations. Qu’il s’agisse de s’arrêter sur un instant d’exception cycliste, de révéler les beautés de paysages lointains, d’immortaliser un Bradley Wiggins au sommet de sa gloire ou de figer des gueules du monde entier.

Le photographe s’est appliqué à porter A London Eye, dans le cadre des explorations urbaines de Rapha, consacrant Rob Saunders, élégant natif du quartier d’Islington, comme icône du swingin’, de la diversité et de la créativité qui caractérisent résolument la capitale anglaise.

Il aime dresser le portrait de son époque. De personnalités qui s’illustrent par leur originalité. De marques qui s’imposent comme des évidences dans le paysage cycliste. Il met ainsi en scène, à l’occasion d’une exposition organisée jusqu’au 1er novembre dans la boutique londonienne de Brooks England, les grands espaces nordiques — les contrées volcaniques perdues aux confins de l’Islande portant le nom de Sprengisandsleið — et le nouveau modèle aventureux de l’enseigne Donhou Bicycles.