Kåre Dehlie Thorstad applique the pain principle. Au-delà du portrait cycliste, comme Emily Maye peut le pratiquer avec talent, ce photographe capte les instants d’intensité, les flots de douleur. Car le cyclisme, faut-il le rappeler, réclame son lot d’efforts et de sacrifices. Il marque les visages et éprouve les corps. La photographie dévoile ici l’intimité et révèle le drame. La course n’est pas uniquement le fait de vainqueurs et de sprints. Sa légende se forge également à l’arrière. Sur le bas-côté. Quand le visage, couvert de poussière, affiche le désarroi. Que le sang vient à jaillir. Que le vélo gît sur le sol. Kåre Dehlie Thorstad expose ainsi sa maîtrise du figé. Dans la presse spécialisée ou sur les réseaux sociaux. Pour que l’image remette le sport en selle.