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Les récits de The Radavist #20 : Redlands Strada Rossa
[Par Brandon Pfaff]

Les Redlands Strada Rossa ont fêté leur dixième anniversaire au printemps 2024. Si la course a changé au fil des ans, l’esprit de l’événement est resté sensiblement le même. Brandon Pfaff se penche sur l’histoire de la course, le parcours de cette année et ce qui fait de la Strada Rossa un événement cycliste particulier.

Des dizaines de cyclistes effectuaient leurs derniers préparatifs tandis que le soleil se levait sur les montagnes derrière l’Asistencia à Redlands, en Californie. Je suis arrivé tôt pour prendre quelques photos du groupe engagé sur le format 145 km qui s’élançait et pour retrouver quelques amis avant notre heure de départ plus tard dans la matinée. M’apprêtant à parcourir environ 100 km et gravir quelques montées au cours de la journée, j’ai choisi d’emporter comme appareil le Fujifilm X100V, compact mais performant, et j’ai profité de l’occasion pour effectuer quelques réglages avant le départ de mon groupe.

Les participants de la course de 90 miles se sont rassemblés près du départ. Le moral était au beau fixe, des visages familiers étaient au rendez-vous et les organisateurs de la course ont rappelé leurs instructions. Il y avait plus de monde que je le prévoyais au départ à 7 heures du matin. À en juger par quelques conversations, beaucoup de ceux qui parcouraient les itinéraires de 62 ou 40 miles avaient décidé de partir tôt. C’est l’un des avantages de la Strada Rossa. C’est une course, sans être une course. Vous êtes libre de rouler plus ou moins que la distance sur laquelle vous êtes inscrit, de commencer quand vous le souhaitez et de garder le rythme qui vous convient le mieux.

C’est comme avoir tous les avantages d’une grande course (postes de secours, assistance, ravitaillement) sans la pression qui peut parfois accompagner ce genre d’événements. Cette ambiance du « Choisissez votre propre aventure » allait devenir encore plus évident tout au long de la journée, alors qu’Adam, mon compagnon de route, et moi nous sommes retrouvés mêlés à plusieurs groupes de coureurs le long du parcours. Au fur et à mesure que la journée avançait, nous avons fini par parcourir un grand nombre de kilomètres seuls, rattrapant parfois des personnes que nous avions vues plus tôt dans la journée, tandis que de petits groupes de cyclistes s’étendaient devant et derrière nous.

La suite du récit en anglais :