Le 17 décembre, quelques intrépides ont pris le départ de la Feel My Legs, I’m a Racer, course insensée organisée sur les hauteurs de Los Angeles. Initiée en 2006 par Matt Ruscigno, athlète californien défendant l’intégrité et la diététique sportives, cette épreuve malmène les mollets les plus aguerris. La Fargo Street, tronçon le plus raide et le plus redouté de ce Hill Ride, oblige à redoubler d’effort et à louvoyer pour atteindre le sommet. Un pied venant se poser parfois à terre.

Cette 11e édition, à l’instar d’une 10e qui reste dans les annales, n’a pas failli à se réputation. Sélective comme jamais. Comme à l’accoutumée. Des murs à franchir au guidon. Une ascension américaine qui rappelle le fameux Dirty Dozen de Pittsburgh ou d’infernales envolées sur le vieux continent.

Un peloton disparate. Une ferveur partagée. Des cyclistes éparpillés sur un parcours qui composent avec les pourcentages et les portions pavées. Pour le simple plaisir d’arriver au bout. Et de partager un nouvel exploit.