Avoir la chance d’accéder au meilleur de la presse cycliste et partager un extrait qui a retenu l’attention : telle est l’intention de cette nouvelle rubrique de Gravillon baptisée « Morceau choisi ».

Premier invité de cette série d’articles qui rend hommage à l’écrit, à l’encre et au papier : le magazine Pédale! dans sa déclinaison 2018.

Actualité oblige, le Pédale! nouveau consacre sa couverture et plusieurs pages au Tour de France. Des coureurs. Le parcours. Des récits. Et les coulisses. Dans ce numéro 8, l’annuel édité par le groupe So Press consacre quatre pages (textes : Jean-Baptiste Mouttet / photos : Elyxandro Cegarra) aux « effaceurs« , ces anonymes qui participent à la logistique de la Grande Boucle en jugulant les envolées peinturlurées par le public sur le bitume.

« Et le triste pénis blanc est devenu un papillon rigolard. Gilets fluorescents sur les épaules, deux hommes tracent de longues lignes sur la route, dessinent des courbes et ajoutent quelques traits furtifs en une poignée de secondes.
Intrigués, des spectateurs s’approchent, les mains dans le dos. Mais Patrick Dancoisne et Joël Gautriaud n’ont pas le temps de se retourner pour apprécier leur œuvre, ni en raconter davantage aux curieux. Ils remontent dans leur fourgon et redémarrent en trombe. Le duo qui se livre à cet étrange manège porte un surnom de super-héros : « les effaceurs » ».

La suite de ce texte « Les effaceurs », écrit par Jean-Baptiste Mouttet, dans le numéro 8 du magazine Pédale!.