À l’heure où la brume borde encore les montagnes, si je vivais à Bellagio, j’enfourcherais chaque jour ma bicyclette et monterais au Ghisallo. Les jours de pleine forme, je me prendrais peut-être encore pour Eddy Merckx, défiant un à un à la course les plus sérieux des adversaires : le géant de Colombes(1) et la ficelle(2), l’homme...