Les forçats s’emparent du papier glacé. Ils occupent les cases et s’expriment en bulles. Ils laissent aux couleurs et aux traits le soin de créer leur légende. Sous le coup de crayon de Jan Cleijne, jeune illustrateur néerlandais, les coureurs du Tour traversent les époques, arborent jersey et mentalités de leur temps. Tous les pans de l’histoire de la
Oregon Manifest est une structure indépendante, à but non lucratif, dont la vocation est d’encourager les créations collaboratives. À l’occasion du programme Bike Design Project lancé durant l’été, cet incubateur d’idées a mobilisé l’énergie de cinq équipes réparties dans plusieurs grandes villes américaines afin de donner vie à un Ultimate Urban Utility Bike. En août dernier, au
Le Tour est objet de fascination. Et sujet d’inspiration. Qu’il s’agisse d’écrire sa légende ou de la mettre en images, la Grande Boucle monopolise la passion. Au point de pousser de nombreux illustrateurs à faire montre de leurs talents. Dans la veine créative des Eleanor Grosch et Neil Stevens, Bruce Doscher présente le cyclisme sous un nouveau biais artistique. Revendiquant la parenté de ses créations avec
Fix Your Bike vous invite à changer d’allure cycliste en quelques minutes. Développés par le studio de design milanais Tagmi, en collaboration avec la marque Rossignoli, ces ensembles adhésifs redonnent couleurs et style aux cadres fades ou fanés. Des possibilités de personnalisation nombreuses qui s’offrent aux minutieux prêts à apposer les sept pièces du kit FYB sur le métal roulant. Autant de
Vienne, à l’instar de nombreuses capitales européennes, s’organise pour faciliter la circulation des cycles. La première ville autrichienne a confié à Departure, son Creative Center of the Vienna Business Agency, dont la vocation est de promouvoir les initiatives techniques et industrielles locales, la mission de réfléchir à des solutions créatives pour intégrer les usagers cyclistes dans le tissu urbain. Cette agence
Parmi les explorations européennes à entreprendre, après une récente incursion à Porto, un tour de Fahrrad devait s’imposer tôt ou tard à Berlin. Car, en marge d’un Mur qui s’effrite chaque jour au passage des touristes assaillants, des enseignes telles que Steel Vintage Bikes et Keirin Cycle Culture Café révèlent des univers cyclistes inédits. STEEL VINTAGE BIKES Les locaux de Steel Vintage
Pendant que la France se déverse sur les axes hexagonaux, pressée d’en finir avec sa transhumance aoûtienne, un gravillon isolé s’abandonne à une lente déambulation à vélo, croisant sur sa route ventée d’autres cycles en mal d’aventure. Chargée du nécessaire à vivre, une randonneuse aussi lourde que confortable entreprend ainsi de traverser le Marais poitevin, malgré l’orage annoncé. Les beautés atlantiques de la côte
La bicyclette se prête à la déambulation typographique. De nombreux talents s’illustrent ainsi particulièrement, dans le délié du propos Fumant. Le designer graphique Steven Burke, qui laisse sa « Lucky Left Hand » s’exprimer depuis plusieurs années, compte parmi les signatures du moment. Remarqué pour ses incartades dans les milieux du Kustom motorisé et du rock, il a dédié certaines de ces
La période de l’Armistice est révolue. Il est temps de reprendre les hostilités. De se frotter au bitume surchauffé d’une journée d’été. Le challenge est à la mesure des attentes du peloton Gravillon. Tout en chaleurs accablantes, beautés saintongeaises et sueurs embuant l’objectif !
Trackside ‘85 nous ramène en piste, durant les Six jours organisés à Berlin en 1985. À l’instar d’un Cartier-Bresson laissant traîner son objectif dans les contre-allées du Vél’ d’Hiv’ des années 50, Staffan Jofjell dévoile les dessous du vélodrome allemand. Tandis que le mollet luit sous les mains du masseur et les tenues des groupies flamboient sous les projecteurs, les yeux du public brillent
Fidèle à une coutume artisanale particulièrement répandue dans les pays du Nord de l’Europe, la marque Pelago a forgé sa réputation en produisant des bicyclettes sobres et solides, dédiées à un usage urbain et utilitaire, des modèles comme le Bristol ou le San Sebastian s’ébrouant librement dans les rues d’Helsinki. Au fil du temps, tout en conservant l’élégance des productions
Éblouis par l’épopée extraordinaire – Down to Ride USA – de sept individus ayant parcouru 3600 miles entre New York et Los Angeles en 2010, quelques inconditionnels français du pignon se sont rassemblés sous la bannière Born to Ride pour sillonner le monde. La première étape de leur défi collectif s’est déroulé en 2012, reliant Marseille à La Rochelle au terme de 830