À l’instar du partenariat mené avec The Spoken depuis de nombreuses années, The Radavist aura désormais droit de cité sur Gravillon, nous ouvrant chaque mois de nouveaux horizons cyclistes à travers le monde, sur des terrains inédits, aux commandes de machines aux guidons droits ou cintrés, sur le bitume parfois et le gravier souvent.

Les récits de The Radavist #3 : les liens – Rester connecté dans un monde analogique
[Par Mike Tucker & Tomás Montes]
Dans la société moderne, il semble que bon nombre de nos connexions se fassent au rythme des algorithmes, une sphère superficielle où les likes ont remplacé le monde plus tactile dans lequel j’ai grandi.

Cela semble intrinsèquement faux. Nous avons besoin d’être connectés physiquement mais nous sommes de plus en plus isolés les uns des autres, pris dans un monde où nos yeux et nos mains sont fixés sur nos écrans.

Soyons clairs, je ne me considère pas comme un ermite. J’accepte « le progrès » et lorsque la boussole morale pointe dans la bonne direction, nous pouvons adopter les avancées favorisées par la technologie. Ce que je pense cependant, c’est que cette ère d’engouement technologique ne devrait pas se faire au détriment de connexions qui se nouent à une échelle humaine, de façon plus intime. Dans mon monde, je veux transformer une connexion virtuelle en une connexion réelle, le plus rapidement possible.

Je suis de plus en plus d’avis que vivre et technologie sont des termes antinomiques. J’observe la flore et la faune. Elles existent sans technologie (et elles ne s’en portent que mieux). La plupart du temps, lorsque l’homme interfère dans l’ordre naturel, il perturbe les schémas et les rythmes séculaires. À une époque où tout semble compliqué, nous avons l’habitude de faire des erreurs (dont nous apprenons rarement) et le monde en souffre. Mais lorsque je considère les choses de façon binaire, j’apprends à apprécier l’espace qui m’entoure et développe une véritable joie de vivre.

La suite du récit en anglais :