LES RÉCITS DE THE RADAVIST #30 : UNE ESCAPADE SUR L’ÎLE DE CATALINA

À l’instar du partenariat mené avec The Spoken depuis de nombreuses années, The Radavist aura désormais droit de cité sur Gravillon, nous ouvrant chaque mois de nouveaux horizons cyclistes à travers le monde, sur des terrains inédits, aux commandes de machines aux guidons droits ou cintrés, sur le bitume parfois et le gravier souvent.

Les récits de The Radavist #30 : Une escapade sur l’île de Catalina
[Par Jason Fitzgibbon]
Fraîchement rétabli d’une blessure en VTT, Jason Fitzgibbon est reparti assouvir son appétit d’évasion cycliste en partant camper et pêcher à la mouche sur la célèbre île de Catalina. Il découvre en chemin une partie étonnamment sauvage et pittoresque de la Californie du Sud.

Pendant la majeure partie de ma vie, j’avais contemplé sa silhouette depuis le continent, sa silhouette allongée et ombragée, symbole nostalgique de tant de séances de surf et de balades à vélo mémorables au coucher du soleil sur la côte sud de la Californie, ma terre natale. Ce n’est qu’à l’âge adulte, cependant, que j’ai finalement visité l’île de Catalina pour le travail. Pendant plusieurs années consécutives, je m’y suis rendu plusieurs jours chaque printemps et chaque été pour étudier la faune et la flore rares et endémiques de l’île.

C’est juste avant la COVID que j’ai effectué mon dernier voyage professionnel sur l’île. Depuis, l’idée d’une escapade en dehors de mon travail avait germé, mais jusqu’à récemment, la vie, la santé et le travail m’avaient quelque peu empêché de concrétiser cette idée. À peine rétabli d’un grave accident qui m’avait conduit à l’hôpital pendant quelques jours en décembre, mon chirurgien orthopédique m’a finalement autorisé à remonter à vélo fin février.

Ravi de cette autorisation, je suis rentré directement chez moi et me suis connecté au site web de la Catalina Island Conservancy pour réserver une excursion à vélo fin mars, espérant que ma visite coïnciderait avec le début de la floraison printanière des fleurs sauvages et, avec un peu de chance, une bonne pêche.

La suite du récit en anglais :

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