OVER THE CRESTS DAY #2 : DE BRUME ET DE DOUTE
Pierre Labardant 12 novembre 2025Séquence Throwback : quand Gravillon passe en revue des bons moments de guidon
[article publié initialement en juin 2017]
Entrer dans le vif du sujet. Telle était notre intention en ce deuxième jour d’Over the crests, notre grande traversée des Pyrénées. Avec comme arrière-pensée persistante, malgré l’humeur légère, le doute qui s’était installé dans les jambes et la mémoire à l’issue d’une première étape éprouvante dans les pentes ardues du Pays Basque.
Avant d’attaquer l’Aubisque et le Soulor, reconnus par une partie de notre peloton lors d’une première expédition pyrénéenne il y a quelques années, le col de Marie-Blanque s’est dressé sous nos roues. Une élévation sérieuse, tant pour le relief que pour nos esprits. Des pentes raides, écrasées par le soleil matinal de juillet, qui dévoilent les traces des passages répétés du Tour de France, les « hourras » de la foule s’exprimant à grand renfort de peinture sur le bitume.
Une ambiance estivale disparaissant aux abords de l’Aubisque. Les nuages ont décidé de se mêler à notre lutte et enveloppent, à chaque coup de pédale, un peu plus notre ascension. La brume offre un peu de fraîcheur à notre progression. Trop de fraîcheur. Et peu de visibilité. Ce brouillard, qui se densifie dans la montée, masque les panoramas qui se promettaient à nous et empêche de se délecter du spectacle des vélos géants campés au sommet.
Puis vint le moment de délectation attendu. Le passage dans ce cirque du Litor qui lie, comme une veine magnifique, l’Aubisque et le Soulor. Des lacets majestueux accrochés à la montagne, interrompus par instant lorsque des tunnels creusés dans la roche viennent nous engloutir. Une beauté et une quiétude permettant aux organismes déjà émoussés de trouver un bref répit.
Car l’un des nôtres donne des signes inquiétants de fatigue. En difficulté le premier jour, comme la plupart d’entre nous, il peine à récupérer et tutoie déjà les limites. L’approche du Soulor et la descente vers Argelès-Gazost, dans un peloton regroupé, devrait nous permettre de rallier l’arrivée et de trouver le réconfort qui permettra de repartir le lendemain.

Larrau – Argelès-Gazost (102 km – 2594 m D+) ⎥ Col de Marie-Blanque ⎥ Col d’Aubisque ⎥ Col du Soulor
En images sur Flickr ⎥ En chiffres sur Strava
Les partenaires de cette chevauchée fantastique : Louison Bobet⎥ CMT Bikes⎪Maillot Distinctif
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