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Les récits de The Radavist #15 : Bikepacking en Islande
[Par Werka Szalas]
Après avoir terminé le Westfjords Way Challenge en 2023, Werka Szalas et son amie Louise Philipovitch ont décidé d’explorer encore davantage l’Islande. Pendant une semaine, elles ont sillonné la magnifique et sauvage campagne islandaise, et comme cela se passe souvent au cours d’un voyage à vélo, elle ont eu à surmonter quelques défis en cours de route…

Si je devais décrire l’Islande en une phrase, je dirais « vivante ». L’Islande est une expérience sensorielle à part entière, avec ses paysages uniques, le bruit du vent, la sensation de la pluie sur la peau, le goût pur de l’eau, les parfums qui planent dans l’air.

Ça coule. Non seulement avec l’eau, mais aussi avec les couleurs qui changent progressivement sur les montagnes et avec les panoramas.

Une île de contrastes : nature préservée ou sites touristiques bondés. L’eau potable la plus délicieuse gratuite ou à des prix exorbitants. Un vent et une pluie fous un jour, puis un soleil arctique brûlant le lendemain. Un sentiment de solitude ou l’étouffement de la foule.

Au début, c’était une relation d’amour et de haine. Je me souviens d’avoir été déstabilisée lorsque je suis arrivé à l’aéroport de Keflavik. Principalement parce qu’il y avait beaucoup plus de monde que je ne l’imaginais. Petit à petit, l’Islande m’a donné envie de l’explorer davantage. Elle m’a paru plus chaleureuse et accueillante. À la fin, je m’étais même lié d’amitié avec le vent, un vent qui, d’une manière ou d’une autre, vous donnait froid même lorsqu’il faisait chaud.

Mais revenons au début.

L’été dernier, je faisais du vélo dans le nord de l’Espagne. Je n’avais aucun plan et chaque jour était une improvisation. Un matin, Louise m’a envoyé un texto pour m’annoncer qu’elle allait participer au Westfjords Way Challenge et m’a demandé si je voulais l’accompagner. Nous nous sommes rencontrées pour la première fois en septembre dernier lors du Woman’s Komoot Torino Nice Rally et nous nous sommes immédiatement entendues. Il était devenu évident que nous allions partager une autre aventure. Cependant, je pensais qu’une semaine ne serait pas assez longue pour voyager dans un nouveau pays. Nous avons donc décidé que je m’inscrirais également à la course et que nous resterions une semaine de plus pour explorer ce pays ensemble.

La suite du récit en anglais :