Rouler sur la plus petite course cycliste des États-Unis © Gretchen Powers - The Radavist
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Les récits de The Radavist #8 : rouler sur la plus petite course cycliste des États-Unis
[Par Gretchen Powers]
Voici le récit de Gretchen Powers qui raconte son expérience sur le Kodiak Crab Festival organisé entre Pasagshak et Kodiak, qui est probablement la plus petite course cycliste organisée aux États-Unis…
Je regardais mon programme de séances photo lorsque j’ai réalisé que mon séjour en Alaska allait tomber le week-end du célèbre Crab Festival de Kodiak. J’avais déjà eu l’occasion, lorsque j’habitais là-bas, de m’inscrire à la Pillar Mountain Run du Crab Festival, une course à pied de 9 miles qui vous emmène au-dessus d’une montagne surplombant la ville, et d’observer avec émerveillement les gens participant à la course cycliste entre Pasagshak et Kodiak, 41 miles dans la nature avec quelques montées qui me semblaient impossibles à accomplir à l’époque. Au cours des années qui ont suivi, depuis mon départ de l’île, j’ai consacré plus de temps et d’énergie au cyclisme et j’ai participé à quelques courses gravel de 50 miles. Je me suis donc dit : « Pourquoi ne pas essayer ! »
Après avoir atterri sur l’île, je me suis inscrit à ce qui pourrait être la plus petite course cycliste du pays avec autant d’enthousiasme que d’appréhension au moment de verser les 30 $ d’inscription au Teen Center. Cette course organisée dans une petite ville avait attiré quatre participants à ses débuts pour atteindre un taux de participation record l’année dernière avec 23 coureurs, tous les bénéfices étant reversés directement à la ville.
L’inscription a été la partie la plus facile. Trouver un sac de transport à emprunter pour amener mon vélo en Alaska a été plus délicat car cette course avait lieu le même week-end qu’Unbound, la plus grande course gravel de la saison, et la majorité de mes amis cyclistes possesseurs de sacs de transport étaient partis dans le Kansas. Heureusement, mon amie Sam possède un sac qui ne nécessite pas le démontage du guidon (ce qui a rendu l’emballage d’un vélo un peu plus facile la première fois ) et elle m’a donné un coup de main tout en me rassurant sur la course qui se présentait. Le dérailleur est à peu près aussi difficile à épeler qu’à démonter et pour mes débuts, j’étais donc très angoissée malgré le soutien de Sam.
