À l’instar du partenariat mené avec The Spoken depuis de nombreuses années, The Radavist aura désormais droit de cité sur Gravillon, nous ouvrant chaque mois de nouveaux horizons cyclistes à travers le monde, sur des terrains inédits, aux commandes de machines aux guidons droits ou cintrés, sur le bitume parfois et le gravier souvent.

Les récits de The Radavist #4 : tacos et tribulations
[Par Emily Bei Cheng]
Emily Bei Cheng et un groupe d’amis ont passé les vacances de Noël à faire du vélo au Mexique. Sur un itinéraire tracé entre Mexico et Oaxaca, Emily a eu l’occasion de réfléchir aux raisons pour lesquelles le voyage à vélo semble être une façon plus authentique de faire corps avec les gens et les lieux rencontrés en route.

« ¿Cómo te llamas? » murmure une voix timide derrière mon oreille. Le garçon rigole et s’enfuit avant que je puisse répondre. C’est le jour de Noël et nous cinq, cyclistes en voyage, cherchons refuge contre le soleil de midi dans un restaurant troué dans le mur à Tomatepec. Une couche de poussière recouvre nos jambes et nous essuyons la saleté de nos visages en savourant des cuillerées de pozole, un plat traditionnellement servi pendant les vacances. « La soupe est une chose importante au Mexique. », explique Pam. « Ma mère avait toujours un pot de soupe chaude prêt à la maison. »

Je regarde et je vois le garçon chuchoter, caché derrière son téléphone avec trois autres enfants. Soudain, le téléphone annonce d’une voix forte et synthétique : « cómo te llamas en ingles es : comment t’appelles-tu ? ». Les enfants éclatent de rire. Pam explique aux enfants en espagnol que nos noms sont Pamela, Emily, Kat, Ben et David. Les enfants éclatent à nouveau de rire. Ils pensaient que nos noms américains seraient bizarres et difficiles à prononcer. À leur grande surprise, nos noms sont aussi « normaux » que les leurs !

La suite du récit en anglais :